Process ou pas process, telle est la question
En août, si vous n’êtes pas professionnel du tourisme, il y a fort à parier que votre activité est ralentie. C’est le moment idéal de réfléchir à vos process avant la rentrée.
Mais pourquoi ?
Tout change : le marché, la demande, les exigences des clients, les technologies… Dans ce contexte il paraît évident qu’il faut s’interroger régulièrement sur la manière dont on fait les choses pour la changer… ou pas.
Par ailleurs, dans une entreprise comme dans une maison, on est souvent maudit par le sort du « provisoire qui dure ».
« On fait comme ça pour l’instant, c’est pas très pratique, mais dès que les nouveaux blabla seront mis en place, on changera. » Vous connaissez la suite…
« Ouais, je sais c’est pas optimal, mais on n’a pas pris le temps de réfléchir à une meilleure organisation. » On ne vous raconte pas la fin ?
Prenez-le, ce temps.
On ne copie pas
Regarder comment font les concurrents est une méthode très largement utilisée… mais qui a ses failles. D’abord parce qu’il ne s’agit que de com’ : ce que vous savez d’eux, c’est ce qu’ils veulent que vous sachiez (du flan, la plupart du temps).
Par ailleurs, si vous voulez progresser réellement, il vous faut faire preuve de créativité. Remettre tout à plat, décider de vos objectifs et déterminer vous-même comment vous allez les atteindre.
J’y vais ou j’y vais pas ?
Quand on met en place des process, c’est souvent parce l’entreprise grandit. On fait plus de choses, c’est plus compliqué, on engage des gens qu’on ne connaît pas encore… On a l’impression qu’il faut baliser au maximum le travail. C’est rassurant.
C’est vrai sauf que… d’une, ces méthodes figent les pratiques alors que vous avez besoin de vous adapter constamment pour rester concurrentiel. De deux, elles restreignent la liberté des employés qui – s’ils ne vous quittent pas pour un boulot plus excitant – risquent de sombrer dans le bore-out.
En vacances ou pas, vous avez tout intérêt à vous interroger sur la manière dont vous travaillez. Sur quelles bases vous vous appuyez, quelles libertés vous laissez à vos employés, de quelle créativité et de quelle souplesse vous êtes capable. De quelle agilité avez-vous besoin pour survire sur votre marché… ou encore mieux, pour croître ! Autant de questions qu’il faut se poser pour rester dans la course.