Sébastien LELIEVRE

Suite au besoin de reconversion après lassitude et routine dans l’exercice de ma profession, j’ai décidé de m’associer avec de jeunes entrepreneurs dans le domaine de la promotion audiovisuel…

Sébastien LELIEVRE

Win Air

L’entrepreneur charentais (EC) : Peux-tu te présenter ? Qui es-tu ? Ton âge ? Tes qualités ? Tes défauts ?

 

Sébastien LELIEVRE (SL) : Sébastien LELIEVRE bientôt la cinquantaine et j’insiste sur le « bientôt ». Peut-être l’âge de la maturité et j’en ai acquis au fil de mes expériences professionnelles. Issu du domaine de l’enseignement, j’ai décidé de prendre un virage dans l’entrepreneuriat. Un brin timide mais volontaire et persévérant, j’ai toujours souhaité me lancer dans cette aventure. J’en découvre les joies et les peines chaque jour et je ne cache pas que le combat n’est jamais gagné d’avance, mais j’aime me battre et affronter les défis. Les obstacles d’aujourd’hui sont des tremplins pour demain. On me dit calme posé et parfois maladroit et tête en l’air… Et oui, que voulez-vous, on ne se refait pas. lol. J’ai besoin d’être entouré d’être rassuré et j’aime le relationnel même si je ne suis pas tombé dans la potion de l’entreprise, j’apprends tous les jours des autres et c’est la meilleure façon de s’enrichir.

 

E.C. : Comment es-tu « tombé » dans l’entrepreneuriat ? Raconte-nous.

 

S.L. : Suite au besoin de reconversion après lassitude et routine dans l’exercice de ma profession, j’ai décidé de m’associer avec de jeunes entrepreneurs dans le domaine de la promotion audiovisuel plus qu’un défi, un challenge un désir de reconquête et de valorisation de soi. J’aime me réveiller tous les matins et me dire Sébastien, je suis fier de toi.

 

E.C. : Au fait, que fait ton entreprise ? Quels services proposes-tu ?

 

S.L. : Je réalise des vidéos promotionnelles pour les artisans, commerçants, entreprises, institutions. Puis je les diffuse sur Internet, sur les réseaux sociaux ou en salle de cinéma.
Nous réalisons également au sein de l’entreprise de la gestion de réseaux sociaux de la charte graphique et de la création de sites internet marchands ou non.

 

E.C. : Quelle a été la plus grande difficulté à laquelle tu as dû faire face dans ton aventure ? Et comment l’as-tu surmontée ?

 

S.L. : Mon plus grand obstacle ça a été de lancer mon entreprise juste avant la crise sanitaire. Ne disposant pas d’une boule de cristal, il a fallu ramer, ramer et encore ramer pour y faire face. Enfin bref, vous connaissez la musique se relever toujours et aller de l’avant tel est ma devise.

 

E.C. : Quelles sont les 3 plus belles réussites dont tu es heureux / fier ? Raconte-nous.

 

S.L. : Fier de pouvoir récolter le fruit de mon labeur.
Fier de me donner des objectifs à atteindre.
Fier de rencontrer des gens qui partagent le même goût que moi pour le challenge et l’aventure.

En un mot, je ne regrette rien. C’est une aventure pleine d’émotions fortes qu’elles soient positives ou négatives.

 

E.C. : C’est quoi le quotidien d’un entrepreneur ?

 

S.L. : Le quotidien d’un entrepreneur, c’est se donner des objectifs à atteindre, quelles que soient les portes qui s’ouvrent ou se ferment. Les portes fermées ne sont pas des obstacles, on ne peut pas toujours avoir la bonne clé du succès.
Il ne faut jamais baisser les bras et se dire que ce n’est pas le client qui a besoin de vous, mais l’inverse. D’où le fait de passer beaucoup, mais vraiment beaucoup de temps à prospecter.
C’est beaucoup d’acharnement, mais beaucoup de joie et d’enrichissement aussi.

 

E.C. : Si ton entreprise était un animal ? Un objet ? Un livre ? Un bonbon ? Un pays ? Lesquels seraient-ils  ?

 

S.L. : Si mon entreprise était un animal, ce serait un renard. Car il faut parfois faire preuve de beaucoup de ruse. LoL
Si mon entreprise était un objet, ce serait une lampe magique. Oui, je sais, c’est mon côté rêveur mais bon les miracles, j’aime y croire.
Si c’était un livre, ce serait le Tour du monde en 80 jours et plus exactement, Philéas Fogg pour son côté aventureux gentleman et méticuleux.
Un bonbon, ce serait un bâton de réglisse, car j’aime prendre mon temps pour savourer ce qui est plaisant.
Un pays l’Italie pour son côté magistral, architectural, latin et gastronomique. Plaisir des sens en somme…

 

E.C. : Chanceux ! Tu viens de tomber sur une lampe magique ! Tu peux réaliser 3 voeux ! Lesquels sont-ils ?

 

S.L. : Ça tombe plutôt bien, c’est mon objet fétiche. Haha.
Voir apparaître la plus belle créature du monde… Non ça c‘est utopique et trop fantasque. Lol
Je souhaite que mon compte en banque voie le nombre de zéro derrière le premier chiffre se multiplier à l’infini… Pfff n‘importe quoi, ça c‘est trop matérialiste et ça fait mafieux.
Non, restons les pieds sur terre, je souhaiterais que mon tout le monde ait un travail, car le travail c‘est la santé… Hein pas vrai ?
Qu’il n’y ai plus de maladie sur terre confère la première réponse juste avant.
Que les politiciens arrêtent de mentir comme des arracheurs de dents, car je n’aime pas les promesses.
Je déteste les gens crédules et ceux qui ne sont pas crédibles.

 

E.C. : Autre chose à nous dire ?

 

S.L. : « Je déguste avec ivresse chaque nouveau jour qui naît.
Si je fais ce qui me plaît, c’est aussi parce qu’au fond je suis certains.
Le plus beau jour, c’est demain ».

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Victoria Rager

Victoria Rager

12 novembre, 2024
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