On partage ?
Si vous n’êtes pas enfant unique, c’est sans doute une litanie que vous connaissez bien : TU PARTAGES (bon sang de bonsoir) ! Il n’y a qu’à penser une seconde à l’absurde sciatique du Père Noël qui doit livrer quatre poneys dans le même lotissement. Bonne nouvelle, c’est un concept qui vieillit bien : en grandissant, on continue à partager, pour le bien commun (la santé, les routes, les écoles…), mais aussi parce que c’est la solution la plus raisonnable (qui va s’occuper du poney pendant les vacances ?). Même entre TPE, oui, oui.
Pourquoi partager ?
D’abord parce que c’est bien et écologiquement vertueux. Ensuite, et ce sont des arguments qu’avancent les patrons de PME partageurs, soit un quart des patrons interrogés sur le sujet*, c’est économique (33 %), cela permet d’avoir plus de flexibilité (20 %) et d’entretenir son réseau (12 %).
On partage quoi ?
D’abord des locaux ou des ateliers (13 %), des équipements (11 %), du personnel (6 %). Et ce n’est pas un effet de mode, une fois qu’on s’y est mis, la pratique s’inscrit sur le long terme et l’on se prend vite à réfléchir à toutes les ressources partageables avec la Cogefip voisine.
Les bons élèves
D’après l’étude, les PME les plus partageuses sont de petites entreprises de 5 à 9 salariés, dont le dirigeant a entre 35 à 49 ans, travaillant plutôt dans le commerce et implantées dans le sud-est et le sud-ouest (mais… Mais c’est vous ça, non ?). Des entreprises qui montrent l’exemple et qui sauront inspirer à coup sûr les 27 % qui rechignent toujours à prêter leur photocopieuse et leur poney.
*Enquête Kantar TNS de novembre 2017