L’entrepreneur doit-il tout savoir faire ?
« Personne qui commande, qui exerce une autorité, une influence déterminante. » ; voici comment est défini l’entrepreneur chef d’entreprise 1 . Savoir faire preuve de « leadership » fait incontestablement partie de l’attirail de l’entrepreneur. Généralement, sa survie (professionnelle) en dépend… Un certain goût du risque et une forte faculté d’adaptation à son environnement font aussi partie du « capital humain » de ces aventuriers. Véritable couteau suisse, l’indépendant doit également réunir de nombreux savoir-faire pour faire face aux contraintes que la gestion d’une entreprise impose. Tout comme le chef d’entreprise à la tête d’une petite équipe pluridisciplinaire. Mais alors, l’entrepreneur chef d’entreprise peut-il (et doit-il) tout savoir faire ?
Faire soi-même peut parfois coûter très cher !
Ce n’est plus un secret pour personne, créer et développer une entreprise est un parcours du combattant. Avant même d’entrer dans l’arène (et oui, il y a souvent de la concurrence…), il faut réunir des compétences techniques, juridiques, financières, marketing, rédactionnelles, commerciales… Certains pourraient être tentés de dire : « Je vais le faire moi-même, ça coutera moins cher ». Et pourtant, on ne s’improvise pas as du marketing, commercial ou avocat. Faire appel à des ressources extérieures a évidemment un coût. Et faire l’économie de certaines compétences à différents stades du développement d’une entreprise peut avoir des répercussions guère souhaitables… l’échec par exemple… Ceci pour rappeler que la création et le développement d’une entreprise nécessitent de réaliser des investissements.
Si l’on reconnaît aux chefs d’entreprises qui réussissent de réelles capacités à décider, à animer et à mettre en œuvre leur vision, ils ne sont pas en revanche nécessairement qualifiés dans tous les domaines d’expertise. Comment le pourraient-ils ? Selon l’Insee, plus de la moitié des créateurs d’entreprises n’ont pas le Baccalauréat2. Et, quoiqu’il en soit, les qualités personnelles d’un entrepreneur ne suffisent pas, seules, à répondre à toutes les problématiques de la direction d’une entreprise. Un chef d’entreprise doit également savoir s’entourer de professionnels qualifiés afin de franchir les obstacles et atteindre ses objectifs.
Suis-je toujours efficace ?
Diriger, c’est aussi être capable de se remettre en question. Au-delà de l’appui purement technique qu’il peut recevoir, un chef d’entreprise peut avoir besoin d’un appui extérieur pour l’aider à prendre du recul sur son activité, sa stratégie d’entreprise, son mode de management, ou bien même sur sa position au sein de sa propre structure. Des réseaux d’entrepreneurs et des professionnels de l’accompagnement peuvent jouer ce rôle et guider le chef d’entreprise dans son évolution et son développement.
L’avis de l’expert :
« Deux groupes d’entrepreneurs s’opposent. Les « attentistes », immobiles espérant une hypothétique fin de la crise ; et les « offensifs », qui mènent des transformations profondes : amélioration des performances, réflexions sur la stratégie, l’organisation, le management, l’efficacité opérationnelle, la compétitivité,…
Faire appel à un « facilitateur » que je suis c’est bénéficier de mon expertise, de diagnostics objectifs et d’impartialité dans les idées proposées. Sans crainte d’aborder les problèmes, sans frein pour la mise en œuvre des préconisations.
La combativité du dirigeant est renforcée par ma présence à ses côtés. Aujourd’hui, le consultant ne se contente plus de lister et de préconiser : j’accompagne. Je suis le catalyseur qui permet à l’entreprise de construire et de mettre en place les solutions. »
Nicolas GORSKI
NG2C– Amélioration de la performance
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1. Larousse.
2. Insee : Répartition des créateurs d’entreprise selon leur diplôme et leur situation antérieure en 2010